Flottant au vent, navire, majestueux empire
Bois aux mille couleurs de sang impétueux
Tire, la mort pend et s’étend
Ravageant de rire les pires charlatans,
Envisageant de sourire pour les aimants
Bon amants ou déconcertants vivants.
Les cœurs chavirent, alliés ou ennemis
La bataille raille de ses plis et replis,
Les blessés de la vie s’enivrent
De la liberté retrouvée, à enfin vivre
Dans la beauté du reflet, firmament,
Entre ciel et terre, à serrer les étoiles
Dans leurs toiles écarlates,
Loin des cimetières, à embrasser les voiles
Dans leurs éclatants miroirs de vérité.
Althea